Une septuagénaire chasse des squatteurs avec un nid de guêpes

À son retour de vacances, elle découvre sa maison squattée et n’hésite pas : la propriétaire utilise un nid de guêpes pour chasser les intrus et récupérer son logement.

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À Sant Martí de Tous, un village de Barcelone (Espagne), Montserrat Riera, 78 ans, a découvert à son retour de vacances que sa maison de deux étages avait été squattée par cinq individus. Les faits ont eu lieu en juillet 2025. Mais sans compter la réaction de la retraitée qui ne s’est pas retenue d’employer les grands moyens pour déloger les squatteurs.

Un nid de guêpes pour faire fuir les squatteurs

« C’était comme un coup de poignard. C’est ma maison, où j’ai vécu avec mon mari, où j’ai élevé mes enfants », confie Montserrat Riera, visiblement affectée par cette intrusion.

Face à l’impossibilité de résoudre rapidement le problème par la voie légale, la retraitée a choisi une méthode pour le moins originale pour chasser les squatteurs : elle a jeté un nid de guêpes par une fenêtre de son logement. Ce qui a eu l’effet escompté : les occupants ont hurlé et ont quitté la maison précipitamment, piqués par les insectes.

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« Je ne voulais pas leur faire de mal, assure la septuagénaire. « Qu’ils portent plainte s’ils veulent. C’est ma maison, et je ne les laisserai pas y rester », avertissait la vieille dame. « Partez. Sinon, je le ferai à nouveau, avec des guêpes, des abeilles ou avec n’importe quels insectes que je trouve », poursuivait-elle, démontrant sa détermination à récupérer son bien.

Selon les témoins, Montserrat Riera, connue pour sa connaissance de la nature et son potager, n’a décidé d’agir de la sorte qu’après avoir tenté en vain d’ouvrir le dialogue avec les occupants.

« À quoi s’attendaient-ils ? »

Les réactions ont été partagées dans ce village de Barcelone. Pour certains, l’attitude de Montserrat Riera était compréhensible. «C’est une vieille dame, seule, qui défend ce qui lui appartient. À quoi s’attendaient-ils ? », commente un voisin. D’autres, par contre, trouvent l’usage d’insectes comme assez osé.

La situation juridique complique davantage le retour de Montserrat dans sa maison. Celle-ci appartient officiellement à son fils, Jordi, qui réside à Barcelone et possède une autre propriété.

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Selon la législation espagnole, un squat sur un logement qui n’est pas la résidence principale du propriétaire est considéré comme un délit mineur. L’expulsion immédiate n’est donc pas possible, et la procédure légale risque de traîner longtemps.

« C’est une injustice. »

« C’est une injustice. Ma mère vit là-bas, c’est sa maison, mais comme c’est à mon nom, ils nous disent que ça peut prendre des mois pour la récupérer », explique Jordi.

Pour le moment, Montserrat séjourne temporairement chez une amie. « J’ai perdu la paix. Je ne dors pas en pensant à mes affaires, à mes souvenirs. Mais je n’abandonnerai pas », affirme-t-elle. Les squatteurs, quant à eux, ont envisagé de porter plainte pour agression, mais aucune action n’a encore été formellement engagée.


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