L’appartement est récupéré délabré avec 6 000 € de loyers impayés

Une locataire peu scrupuleuse saccage un appartement et laisse 10 000 € de travaux de réparation au propriétaire du bien.

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La situation est tout simplement cauchemardesque pour ce propriétaire belfortain. Il a eu la mauvaise surprise de découvrir son appartement complètement délabré après le départ de sa locataire. Comme si cela ne suffisait pas, il finit avec plus de 6 000 euros de loyers impayés. On vous raconte tout dans nos prochaines lignes.

Une locataire saccage un appartement et laisse une ardoise de 6 000 € de loyers impayés

C’est la double peine pour ce Belfortain qui récupère son appartement en ruines et 6 000 € d’arriérés de loyers. Une mésaventure dont il se serait bien passé.

En plus de la dette locative, il doit faire face à plus de 10 000 euros de travaux de remise en état. « L’appartement est dans un état de crasse indescriptible », rapportent nos confrères de L’Est Républicain.

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Moisissures dans la salle de bains et le réfrigérateur, appareils électroménagers inutilisables, saleté incrustée sur les radiateurs, poussière épaisse obstruant les grilles d’aération, volets cassés… Le logement, autrefois en bon état, a été rendu inhabitable. Et pour ne rien arranger, à cela s’ajoute l’impression amère que la loi protège davantage les locataires que les bailleurs.

Des recours limités pour les propriétaires

Même lorsqu’un propriétaire a mis en place des garanties — caution, assurance loyers impayés (GLI) ou dispositif Visale —, les procédures restent longues et souvent sans résultat immédiat.

Elle s’effectue généralement au terme d’une procédure judiciaire qui peut durer de 6 mois à 3 ans, en particulier en période de trêve hivernale. Et les locataires mauvais payeurs n’hésitent pas à profiter de la situation.

Dans le cas du Belfortain, l’occupante, visiblement de mauvaise foi, a cessé de payer son loyer sans jamais chercher d’arrangement. Résultat : une procédure longue et coûteuse, au terme de laquelle le logement est rendu dans un état catastrophique.

La justice n’apporte pas toujours de solution

Même après l’obtention d’un jugement favorable, l’expulsion n’est pas automatique. Il faut l’intervention d’un huissier, parfois un concours de la force publique.

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Et même si un plan de recouvrement est engagé pour récupérer les 6 000 €, il arrive« qu’on ne gagnerait rien à aller en justice » si l’ancienne locataire « n’est pas solvable », peut-on lire dans les colonnes du quotidien Ouest France qui relate le cas d’un couple possédant un appartement à Hérimoncourt (Doubs).

Ce dernier a aussi retrouvé leur bien « saccagé » après trois ans et demi de location et 4 000 euros d’arriérés de loyers. La locataire—  mère de famille de trois enfants — avait déménagé sans prévenir.  Elle était bénéficiaire du RSA et d’aides de la CAF.


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