Frais de succession : ce que 3,9 millions de retraités risquent s’ils ne bougent pas avant cette date fixée

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Retraités, une date limite approche. Sans action rapide de votre part, vos héritiers pourraient payer des milliers d’euros en frais de succession. Découvrez l’astuce fiscale que 3,9 millions d’entre vous doivent connaître pour protéger leur patrimoine.

Sans action rapide, 3,9 millions de retraités s’exposent à une augmentation significative des frais de succession pour leurs héritiers.

En matière de succession, le temps joue un rôle crucial. Et pour les retraités, leur 70ᵉ printemps constitue une limite fiscale importante. Et pour cause : au-delà de cet âge, plusieurs dispositifs permettant d’alléger – voire d’éviter – les droits de succession perdent une grande partie de leur efficacité.

Aujourd’hui, ce sont 3,9 millions de retraités français, âgés de 65 à 69 ans, qui sont directement concernés. Voici ce qu’il faut savoir avant qu’il ne soit trop tard.

1. L’assurance-vie : un outil efficace… mais à durée limitée

L’assurance-vie est le placement préféré des Français, notamment pour transmettre à leurs héritiers en limitant les impôts. Ce contrat permet effectivement à chaque bénéficiaire de recevoir jusqu’à 152 500 € sans frais de succession, à condition que les sommes aient été versées avant les 70 ans du souscripteur.

Après 70 ans, cet abattement ne sera plus seulement que de 30 500 € au total pour tous les bénéficiaires, et non plus par personne. Un écart qui peut coûter des milliers d’euros aux héritiers étant donné que le reste sera imposé comme une succession classique.

2. Le démembrement de propriété : plus on attend, plus c’est cher

Autre solution réputée pour son efficacité avant 70 ans : donner la nue-propriété d’un bien immobilier à ses enfants. Cette technique permet de réduire considérablement les droits de donation, car l’imposition ne porte pas sur la pleine propriété, mais uniquement sur la nue-propriété — une fraction de la valeur totale du bien.

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Plus on est jeune au moment du don, plus la valeur imposable est faible. À 69 ans, la nue-propriété est évaluée à 60 % de la valeur du bien. Mais dès 71 ans, elle monte à 70 %. Comme vous pouvez le constater, les droits de donation augmentent mécaniquement si l’on tarde à agir.

3. Une décision à prendre pour éviter de pénaliser ses enfants

Selon l’INSEE, 3,9 millions de retraités âgés de 65 à 69 ans doivent absolument réfléchir à leur succession. En ne prenant pas les bonnes décisions avant leur 70e anniversaire, ils exposent leurs héritiers à des frais de succession évitables. L’État, lui, n’oubliera pas de prélever sa part…

Pour ces millions de retraités, il est donc urgent de se pencher sur leur stratégie successorale. Assurance-vie, donation de nue-propriété, transmission d’entreprise : les dispositifs existent, mais ne fonctionnent pleinement qu’avant 70 ans. Retarder, c’est risquer des milliers d’euros d’impôts supplémentaires pour ses héritiers.


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