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À l’heure où les épargnants cherchent où investir en 2025 pour protéger leur capital tout en profitant de rendements attractifs, un placement en particulier retient l’attention : l’investissement dans les obligations hybrides. Avec un rendement de 4,5 à 5 %, ces titres constituent une alternative aux livrets bancaires, pour les profils à la recherche d’un produit rentable en 2025. Mais faut-il vraiment se lancer dans ce type d’actif ?
Un placement à haut rendement… mais pas sans risque
Les obligations hybrides sont émises par des entreprises non financières solides, souvent notées par les agences pour leur bonne solvabilité. Ces titres se situent à mi-chemin entre les actions et les obligations classiques, d’où leur nom. C’est un instrument à coupon non garanti, mais prioritaire sur les dividendes.
Le rendement de 4,5 à 5 % s’explique par un risque plus élevé, indique Marc Lacraz, co-gérant du fonds EdR SICAV Corporate Hybrid Bond. En cas de faillite ou de restructuration, les détenteurs d’obligations hybrides seront remboursés après les créanciers traditionnels.
Par ailleurs, il faut savoir que ces titres sont généralement émis avec une maturité très longue (jusqu’à 30 ans et plus), voire perpétuelle, ce qui en fait un placement à long terme.
Pourquoi les entreprises paient plus ?
Si les entreprises émettrices d’obligations hybrides acceptent de verser des coupons élevés, c’est qu’elles y trouvent un avantage stratégique.
À voirImmobilier : cette astuce d’assurance vie qui permet d’acheter un bien sans emprunterCes titres renforcent leurs fonds propres dans leurs bilans, leur permettant de financer plus facilement leurs projets. Des géants comme TotalEnergies (dont les obligations hybrides offrent un rendement supérieur à leurs obligations classiques), Veolia ou Orange ont largement recours à ce levier, précise le site MoneyVox.
Comment investir : les fonds spécialisés à privilégier
Pour un particulier, investir dans les titres hybrides directement reste complexe. Fort heureusement, des fonds spécialisés en obligations proposent une solution plus accessible.
Il peut s’agir de sicav ou de fonds obligataires performants, gérés par des sociétés reconnues comme Fidelity, Lazard Frères Gestion ou Edmond de Rothschild AM. Ces supports collectifs permettent une diversification du risque, tout en jouissant d’une gestion professionnelle.
Un placement adapté à certains profils
Ce type de placement s’adresse aux épargnants capables d’investir avec un risque modéré, tout en acceptant une durée d’immobilisation potentiellement longue. Pour ceux qui cherchent un meilleur placement avec rendement élevé sans se tourner vers les actions, les obligations hybrides peuvent représenter une option attractive.
Toutefois, recommande Laurence De Munter, stratégiste en investissement chez SDM, « une analyse détaillée de la solvabilité de l’émetteur est essentielle ».
À voirLes primes d’assurance auto flambent : ce moyen peu connu peut vous faire économiser jusqu’à 400 €Les spécificités des obligations varient fortement d’une émission à l’autre, rendant l’accompagnement professionnel souvent nécessaire « avant d’investir ».
Verdict ?
Faut-il se lancer ? Oui, mais avec discernement. Les obligations hybrides est une bonne alternative aux livrets ou aux fonds euros, pour un placement rentable en 2025.
Toutefois, elles conviennent avant tout à ceux qui souhaitent un produit à haut rendement sur le long terme, tout en étant conscients des avantages et risques des obligations hybrides. L’accès via des fonds obligataires spécialisés permet de mutualiser les risques et d’investir plus tranquillement.
