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Lancé il y a tout juste un an, Wero s’est déjà imposé comme une solution simple et rapide pour envoyer de l’argent à ses proches. Disponible directement dans les applications des banques françaises comme BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE, Crédit Mutuel ou encore La Banque Postale, ce service a remplacé Paylib et conquis des millions d’utilisateurs. En 2025, Wero ne servira plus seulement aux remboursements entre amis ou partager une note de restaurant, il permettra aussi de payer ses achats en ligne, et même, à terme, de payer directement en magasin. On vous en dit plus à ce sujet.
Wero, un vrai succès en France et en Europe
En un an, Wero compte à son actif plus de 43,5 millions de comptes enregistrés dans trois pays : la France, la Belgique et l’Allemagne.
Rien qu’en France, 35 millions de clients potentiels peuvent déjà y accéder, car le service est directement intégré dans les applis bancaires.
À voirSalaire de septembre : pourquoi votre net peut baisser… ou augmenter ce mois-ciEt la croissance est impressionnante : « Le succès de Wero se confirme avec une croissance de 200 000 nouveaux clients utilisateurs chaque mois », souligne Yves Tyrode, directeur général Digital et Paiements du Groupe BPCE.
Cette adoption rapide s’explique par la gratuité des virements entre particuliers et la simplicité d’utilisation. Contrairement à une carte bancaire, aucun code long à saisir : un simple numéro de téléphone fait l’affaire.
Bientôt le paiement sur les sites d’e-commerce
À partir d’octobre, l’Allemagne sera le premier pays à tester le paiement via Wero sur les sites marchands. En pratique, lorsque vous ferez un achat en ligne, vous pourrez sélectionner Wero au même titre que PayPal, Visa ou Apple Pay.
Plusieurs enseignes se préparent déjà à intégrer ce service, notamment Orange, E.Leclerc, Air France, Veepee et même l’École du ski français (ESF). En France et en Belgique, cette fonctionnalité sera disponible dans le courant de 2026.
À voirFacture de gaz : la baisse des prix se confirme en octobre, une bonne nouvelle pour les foyers« L’Allemagne servira de test grandeur nature », explique Martina Weimert, PDG de l’EPI, le consortium européen qui pilote Wero.
Un enjeu de souveraineté européenne
L’objectif derrière Wero est de réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis des géants américains comme Visa, Mastercard, PayPal ou Apple Pay. Martina Weimert insiste : « Il y a un besoin urgent d’avoir une souveraineté européenne dans les paiements. »
En s’alliant avec European Payments Alliance (EuroPA), Wero permettra à terme de payer partout en Europe avec la même application, qu’on soit en France, en Espagne ou en Italie.
Et demain, le paiement en magasin
L’ambition de Wero ne s’arrête pas là. Dès 2027, le service devrait être disponible pour les paiements dans les commerces physiques. Deux options seront possibles : Scanner un QR Code à la caisse ou utiliser une carte bancaire dématérialisée intégrée dans Wero, comme avec Apple Pay ou Google Pay.
Des petits commerçants indépendants, comme des maraîchers ou des producteurs locaux, utilisent déjà Wero pour recevoir des paiements directement via leur numéro de téléphone.
À voirDéclaration de revenus 2026 : ce gros coup dur pour les parents d’élèves au collège et lycéeCe système est apprécié, car non seulement il élimine le risque de fraude lié aux chèques mais il n’entraîne par ailleurs aucun frais, contrairement à un terminal de paiement bancaire.
Demain, payer ses impôts ou ses factures via Wero ?
La Direction générale des finances publiques (DGFiP) s’intéresse aussi à Wero. À terme, il pourrait être possible de payer ses impôts, ses factures d’hôpital, ou encore des services publics via cette application.
