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Chaque année, la rentrée scolaire s’accompagne d’une autre habitude : la réception de l’avis de taxe foncière. En 2025, les avis papier ont été envoyés le 25 août, tandis que les versions numériques ont été mises à disposition le 28 août pour les contribuables non mensualisés. Ceux qui ont opté pour la mensualisation recevront leur avis plus tard, le 20 septembre.
Première étape : lire la somme à payer
La première page de l’avis est assez claire. Elle reprend vos informations personnelles et indique la « somme à prélever », c’est-à-dire le montant à payer. Pour les non mensualisés, ce montant correspond à un paiement unique à effectuer mi-octobre.
Les mensualisés, eux, ont déjà commencé à régler leur taxe depuis janvier, et la somme indiquée pour septembre sera moindre, répartie sur les derniers mois de l’année.
Un détail pratique : les non mensualisés disposent désormais d’un Flashcode sur leur avis, qu’ils peuvent scanner pour payer directement via smartphone.
Deuxième étape : comprendre le calcul
Le verso de l’avis contient les tableaux des propriétés bâties et non bâties, souvent complexes. Voici les principaux éléments à connaître :
- Les taux : indiqués pour 2024 et 2025, ils sont fixés par votre commune. Certaines communes les augmentent pour financer leurs besoins locaux, mais beaucoup ont décidé de les maintenir à l’approche des élections municipales. Le taux le plus important concerne la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFB).
- La base : c’est la valeur locative cadastrale de votre bien, soit le loyer théorique que votre logement pourrait générer. Elle est automatiquement revalorisée chaque année selon l’inflation, cette année à +1,7 %.
- Les cotisations : chaque taxe (TFB, ordures ménagères, GEMAPI…) est calculée en multipliant la base par le taux correspondant. La somme de toutes les cotisations donne le montant total de votre taxe.
- Les variations : le pourcentage d’évolution sur un an montre si la hausse vient de l’inflation ou d’une augmentation des taux communaux.
- Les frais de gestion : l’État prélève environ 3 % du montant total de votre taxe foncière pour rémunérer le Trésor public, qui sert d’intermédiaire entre contribuables et communes.
Les propriétaires en colère face à la hausse de la taxe foncière
Face à l’augmentation, de nombreux contribuables expriment leur frustration. « Il faut avouer que l’augmentation de la taxe foncière, je la sens passer », écrit un internaute sur X. « Je viens de recevoir la mienne, j’ai envie de hurler », confie un autre.
À voirBudget 2026 : cette réduction d’impôt passe de 750 à 1 500 € dès fin 2025, voici qui en profiteÀ Montreuil, Etienne paie 2 330 € pour un appartement de 78 m² avec parking : « C’est juste une aberration, et incompréhensible ». Bérangère, à Montpellier, souligne que sa taxe pour un T2 s’élève à 1 303 €.
Pour Michel, la situation est intenable. « Personnellement, je dois payer l’équivalent de deux mois de loyer. Je n’ai qu’une envie, c’est de tout vendre ».
Un détail qui peut faire baisser la facture
Pour certains propriétaires, un remboursement est possible. La taxe foncière prend en compte la qualité du logement : un bien en mauvais état se voit appliquer un coefficient plus bas, réduisant ainsi le montant final, tandis qu’un logement neuf entraînera une taxe plus élevée.