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Envie de prendre votre retraite à l’étranger ? Découvrez comment échapper aux cotisations sociales et augmenter vos revenus de pension. Décryptage.
Comment les retraités français peuvent-ils réduire les cotisations sociales et profiter de leur pension à l’étranger
S’installer à l’étranger au moment de la retraite peut présenter des avantages financiers non négligeables, dont l’exonération des cotisations sociales, permettant ainsi de maximiser ses revenus de pension. Comment en profiter et éviter les pièges fiscaux ?
Exonération des cotisations sociales
Les retraités français qui choisissent de vivre hors de France peuvent échapper à plusieurs prélèvements sociaux :
- Contribution sociale généralisée (CSG)
- Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS)
- Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA)
En étant fiscalement domicilié à l’étranger, vous n’êtes plus redevable de ces contributions qui, en France, peuvent représenter jusqu’à 8,3 % de votre pension en fonction de votre revenu fiscal de référence. Cette opportunité augmente directement votre pension nette.
Une cotisation d’assurance maladie spécifique
Attention cependant : même en échappant à la CSG, la CRDS et la CASA, une cotisation d’assurance maladie reste en vigueur. Le taux s’élève à 3,2 % sur les pensions de base et de 4,2 % sur certaines retraites complémentaires, notamment l’Agirc-Arrco.
Cette cotisation concerne principalement les retraités affiliés à un régime français d’assurance maladie obligatoire ou ceux ayant cumulé au moins 15 ans d’assurance vieillesse en France.
Elle assure une couverture santé minimale pour les expatriés n’étant plus rattachés au système de sécurité sociale local ou bénéficiant d’accords bilatéraux.
Comment optimiser sa pension en expatriation ?
Pour tirer parti de ces exonérations, il faut :
- S’assurer d’être fiscalement résident à l’étranger : pensez alors à transférer votre domicile fiscal hors de France, ce qui implique d’y vivre plus de 183 jours par an et de déclarer vos revenus dans le pays d’accueil.
- Bien choisir son pays de résidence : certains pays comme le Maroc ou la Tunisie sont particulièrement favorables pour les retraités français grâce à des conventions fiscales avantageuses.
- Vérifier les accords bilatéraux : ils peuvent influencer l’application de la cotisation d’assurance maladie ou d’autres contributions éventuelles.
Comparaison avec une retraite en France
Les retraités vivant en France sont assujettis à des prélèvements sociaux sur leurs pensions, réduisant leur revenu net. En s’expatriant, non seulement on échappe à ces charges, mais l’application d’une cotisation d’assurance maladie de 3,2 % reste souvent plus avantageuse qu’un cumul de prélèvements pouvant atteindre 8,3 % en France.
À voirBudget 2026 : ce dispositif exceptionnel permet d’anticiper sa succession via l’assurance vieRésultat : partir vivre à l’étranger aide à conserver une part plus importante de sa pension et, selon le pays choisi, d’améliorer sensiblement son niveau de vie.
En planifiant correctement votre départ et en choisissant judicieusement votre destination, il est tout à fait possible d’éviter les cotisations sociales françaises et de booster votre pension pour profiter au maximum de votre retraite à l’étranger.
