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Pour le rachat de SFR, Bouygues et Xavier Niel en guerre, Drahi prêt à empocher des milliards…
Xavier Niel (Iliad-Free) face à Bouygues Telecom : un duel stratégique pour SFR
Le rachat de SFR s’annonce comme l’un des grands événements de l’actualité en 2025. Après avoir restructuré la dette d’Altice France, Patrick Drahi semble prêt à tourner la page en cédant SFR, le troisième plus grand opérateur du marché des télécoms dans l’Hexagone.
Cette opération pourrait lui rapporter jusqu’à 5 milliards d’euros, selon les estimations, surtout si la concurrence télécom entre Bouygues Telecom et Xavier Niel, patron d’Iliad Free, fait monter les enchères.
À voirTaxe foncière : 4 astuces pour faire baisser la note avant la date limite du 20 octobreDerrière ce projet de vente de SFR, c’est une véritable guerre des télécoms qui s’annonce. D’un côté, Bouygues Telecom cherche à gagner en poids face à Orange, l’opérateur historique. De l’autre, Xavier Niel veut renforcer sa présence dans la France tout en continuant son expansion européenne.
Le duel Niel–Bouygues est d’autant plus explosif que les deux hommes ne s’adressent plus la parole depuis des années, leurs différends personnels nourrissant une rivalité féroce.
Un marché des télécoms sous haute surveillance réglementaire
Le projet de fusion-acquisition est scruté de près par les autorités de régulation télécoms. En cas de rachat par Bouygues, ce serait l’Autorité de la concurrence française qui trancherait.
Si Iliad l’emporte, c’est la Commission européenne qui interviendrait, du fait de la présence du groupe dans plusieurs pays. Ces contraintes réglementaires pourraient ralentir le processus, voire forcer un démantèlement partiel de SFR.
À voirBudget 2026 : cette réduction d’impôt passe de 750 à 1 500 € dès fin 2025, voici qui en profitePatrick Drahi, qui détient encore 55 % d’Altice France, pourrait sortir grand gagnant de cette bataille. La restructuration d’Altice a déjà permis de redonner de la valeur à SFR, malgré une perte d’abonnés en 2024.
Des investisseurs étrangers et fonds comme KKR en embuscade
L’intérêt simultané de plusieurs investisseurs télécom – dont KKR, STC (Arabie Saoudite), et Etisalat (Émirats) – renforce l’attrait de cette cession.
Alors que les équipes de Bouygues et Niel affûtent leurs offres, Orange surveille discrètement la situation. Toutefois, le contexte très encadré du marché français des télécoms pourrait limiter ses marges de manœuvre.
Patrick Drahi espère toucher le jackpot grâce à la vente de SFR
Entre ambitions industrielles, jeux de pouvoir personnels et enjeux financiers colossaux, le rachat de SFR par l’un des géants français des opérateurs téléphoniques pourrait rebattre durablement les cartes du paysage des télécoms en France. Une chose est certaine : la partie est loin d’être terminée, mais Patrick Drahi, lui, pourrait bien être le seul à tirer le jackpot.
