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Mauvaise nouvelle pour les consommateurs ! En 2025, les prix du café, chocolat et jus d’orange vont augmenter — découvrez les produits les plus touchés en rayons et comment ces hausses vont affecter votre budget courses.
Des « négociations très tendues » entre industriels de l’agroalimentaire et grandes surfaces
Comme l’a témoigné un distributeur au micro de TF1, les « échanges (ont été) extrêmement tendus » durant ces quelques semaines de négociations entre professionnels de la grande distribution et multinationales agroalimentaires.
Dans les faits, de nombreux produits vont voir leur prix augmenter, « avec une inflation de 2% en moyenne sur les tarifs de l’alimentaire », indique-t-on dans un reportage diffusé dans Le 20H de TF1, en mars dernier.
À voirVoiture électrique : les aides à connaître si vous n’avez pas droit au leasing socialD’après l’Observatoire de la négociation commerciale (ONC), les industriels de l’agroalimentaire avaient au départ réclamé une hausse moyenne de 5,7 % sur leurs tarifs. À l’issue de discussions ardues avec la grande distribution, ils n’ont finalement obtenu qu’une augmentation moyenne de 1,5 %.
« L’atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues », assurait, dans un communiqué, la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD), Layla Rahhou. .
Café, chocolat, jus d’orange : pourquoi des hausses jusqu’à 15% sur certains produits ?
Sauf que derrière cette apparente « quasi-stabilité », certaines catégories de produits subissent des hausses plus marquées. Les secteurs les plus touchés sont ceux du café, du chocolat et du jus d’orange, avec des augmentations prévues d’environ 15 % en moyenne.
La situation climatique en 2024, notamment au Brésil, premier producteur mondial de café et de jus d’orange, a eu des conséquences désastreuses. La sécheresse a gravement affecté les récoltes, entraînant une envolée des cours mondiaux.
À voirImpôts : les démarches à faire avant le 11 décembre pour échapper à une mauvaise surpriseComme indiqué par Jean-François Loiseau, président de l’Ania, «il y aura des hausses de prix un peu plus importantes sur le café et le jus d’orange, qui ont connu des augmentations mondiales». «Il faut bien les répercuter», poursuit-il sur les ondes de RTL.
La hausse des prix en rayon, amorcée en 2024, devrait continuer en 2025 avec une augmentation estimée à 15 % en moyenne sur les bouteilles. Même constat pour le café.
«Il y aura quelques hausses sur les produits à base de chocolat», précise également Jean-François Loiseau, les cours du cacao ayant « pris plus de 50% sur un an ».
À voirBanques : découvrez les 8 établissements qui ne font jamais payer les retraitsEn 2024, rappelle RMC Conso, son prix est passé de 4 000 à 12 000 euros la tonne, à cause de mauvaises récoltes en Afrique de l’Ouest. Pas étonnant qu’il soit impossible de contenir l’augmentation pour cette année.
Les produits laitiers ne sont pas en reste
Outre le café, le chocolat et le jus d’orange, les produits laitiers ne seront pas aussi épargnés par cette hausse de prix en rayons en 2025.
François-Xavier Huard, président de la Fédération nationale de l’industrie laitière, a annoncé sur France Inter que des « légères hausses » sont prévues sur le beurre, les yaourts ou encore la crème, dues à l’augmentation du prix d’achat du lait aux producteurs.
Ce que cela signifie pour votre panier de courses
Toutefois, il tient à rassurer : ces augmentations seront modestes, de l’ordre de « quelques centimes d’euros par produit », estimant qu’elles seront « largement absorbables par les consommateurs ».
Ainsi, il faudra prévoir un budget plus élevé pour le petit déjeuner (café, chocolat, jus d’orange) et les goûters (biscuits chocolatés).
À voirImpôt : ce que votre séparation en fin d’année peut coûter à votre foyer fiscalUn dirigeant de la grande distribution résume la situation auprès de TF1 : « Nous avons été incapables d’aller chercher la stabilité des prix ou la déflation que nous aurions pu espérer. » Derrière cette hausse moyenne qui paraît peu inquiétante, la réalité en rayon risque d’être beaucoup plus brutale pour les produits phares.