Attention : ces propriétaires devront toujours payer la taxe d’habitation en 2025 !

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La taxe d’habitation a disparu pour les résidences principales, mais certains propriétaires restent toujours concernés en 2025 — découvrez qui doit encore payer.

Taxe d’habitation en 2025 : voici les propriétaires qui devront toujours la payer

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d’habitation a été supprimée pour toutes les résidences principales. Une bonne nouvelle pour la majorité des contribuables français. Pourtant, certains propriétaires ne peuvent toujours pas échapper à cette imposition en 2025. Qui sont-ils ? Quels types de logements sont concernés ? Clicanoo vous fait le point sur ces cas où la taxe d’habitation reste applicable cette année.

Suppression générale… mais pas pour tout le monde !

Outre les résidences principales, tous les autres types de logements restent imposables, même si le revenu fiscal du propriétaire est faible.

En 2025, les propriétaires ou usufruitiers devront encore payer la taxe d’habitation dans les cas suivants :

  • Résidences secondaires
  • Logements vacants
  • Locaux meublés non affectés à l’habitation principale
  • Biens détenus par des sociétés, associations ou organismes privés (hors CFE)
  • Locaux d’organismes publics non commerciaux.

Résidences secondaires : toujours concernées

Si vous possédez un logement meublé que vous n’occupez pas en tant que résidence principale (même si vous y vivez de temps en temps ou pendant les vacances), vous êtes toujours redevable de la taxe d’habitation en 2025. Cela concerne aussi bien les propriétaires que les usufruitiers ou les locataires ayant un usage secondaire du bien.

La taxe est calculée selon la valeur locative cadastrale du logement, à laquelle s’appliquent les taux fixés par les collectivités locales. Aucune réduction ni abattement n’est prévu pour ce type de bien.

Logements vacants : une taxe spécifique maintenue

Si vous êtes propriétaire d’un logement vide depuis plus d’un an, vous êtes soumis à la taxe sur les logements vacants (TLV). Cette taxe vise à inciter à remettre ces logements sur le marché, notamment dans les zones dites tendues.

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La TLV s’ajoute parfois à une majoration de taxe d’habitation pour les résidences secondaires, votée par certaines communes. Cette majoration peut grimper jusqu’à 60 % du montant de la taxe.

Biens meublés non occupés en résidence principale

Les biens meublés non occupés comme habitation principale — qu’ils soient loués de manière saisonnière, utilisés ponctuellement ou laissés à disposition — restent imposés à la taxe d’habitation. Cela concerne aussi certains locaux professionnels ou administratifs non soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE).

Exceptions possibles : quand peut-on être exonéré ?

Dans certains cas précis, une exonération ou une réduction de la taxe est possible :

  1. Contraintes professionnelles : obligation de résider ailleurs pour raisons professionnelles.
  2. Placement en établissement de soins : conservation d’un ancien logement comme résidence secondaire.
  3. Logement impropre à l’habitation : absence de confort ou travaux lourds empêchant l’occupation.
  4. Logement mis en vente ou en location sans succès malgré un prix de marché raisonnable.

Pour bénéficier de ces exonérations, une demande motivée doit être adressée au Service des Impôts des Particuliers (SIP) du lieu de situation du bien. Cette démarche peut se faire via la messagerie sécurisée de votre espace personnel sur impots.gouv.fr.

Déclaration obligatoire des biens immobiliers

Depuis 2023, tous les propriétaires ont l’obligation de déclarer l’occupation de leurs biens immobiliers sur le service en ligne « Biens immobiliers ». Cette déclaration permet au fisc de déterminer quels logements doivent encore être imposés.

La déclaration doit être mise à jour avant le 1er juillet 2025 si un changement d’occupation est intervenu depuis le 1er janvier 2025. En cas d’erreur ou de retard, vous risquez d’être taxé à tort et devrez faire une réclamation.

Que faire en cas d’erreur sur l’avis de taxe d’habitation ?

Si vous recevez un avis de taxe d’habitation alors que vous n’êtes plus concerné (ex. : résidence principale déclarée comme secondaire), vous devez contester rapidement.

Comment contester ?

  • En ligne, via la messagerie sécurisée de votre espace personnel sur impots.gouv.fr
  • Ou par courrier, en contactant votre SIP (coordonnées disponibles sur votre avis d’imposition)

La réclamation doit être déposée avant le 31 décembre de l’année suivant celle de l’avis d’imposition.


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