Un passager en surpoids éjecté de l’avion pour avoir refusé de quitter un siège plus spacieux qu’il n’avait pas payé

Le 25 juin dernier, un vol de la compagnie thaïlandaise Thai Lion Air au départ de Bangkok a été retardé d’une heure après un incident provoqué par un passager britannique en surpoids. Ce dernier, installé au début à son siège côté hublot en classe économique, a exigé d’être déplacé vers un siège situé près d’une issue de secours, pour avoir plus d’espace pour les jambes. Comme le touriste n’avait pas payé pour cette option, le personnel de bord a refusé sa demande. Les choses ont alors commencé à dégénérer…

Lion Air : un touriste britannique éjecté de l’avion après une dispute pour un siège côté issue de secours

Selon un témoin qui a filmé la scène, « au début, je pensais que nous ne pouvions pas décoller parce que l’homme était tombé malade ». Mais il s’est vite rendu compte que l’homme « pensait simplement que le siège en classe économique était trop bondé et a insisté pour être déplacé vers les issues de secours ».

Face au refus de l’équipage, le touriste a perdu son calme. En signe de protestation, il a décidé de s’allonger dans l’allée centrale pour empêcher le passage. La vidéo montre le Britannique portant un t-shirt orange à l’effigie de Garfield, refusant de bouger malgré les demandes répétées des autres passagers.

Intervention musclée de la police thaïlandaise

Furieux contre lui, certains passagers lui ont sommé de « dégager le chemin » quand d’autres le taclent « d’égoïste ». « Les agents de bord ont dû appeler la police parce qu’il refusait de coopérer ».

Plusieurs policiers sont montés à bord et ont tenté de convaincre l’homme de quitter l’avion. Devant son refus, ils ont dû le saisir par les bras et les jambes pour l’évacuer de force. L’homme a même filmé lui-même son expulsion avec son téléphone.

Des incivilités en hausse dans les avions

Ce genre de scène n’est malheureusement pas isolé. Les compagnies aériennes constatent une recrudescence des comportements perturbateurs depuis la fin de la crise sanitaire. Certaines, comme Ryanair, ont fini par instaurer des sanctions financières, allant jusqu’à infliger 500 € d’amende pour les fauteurs de troubles.

Comme le rappelle le New York Post, des touristes s’en étaient récemment pris aux membres d’équipage avant de s’attaquer aux bagages d’autres voyageurs sur un vol Viva Aerobus au Mexique.

Dans un autre cas, un passager avait aussi déjà contraint un avion à rebrousser chemin simplement parce qu’il n’avait pas reçu le repas qu’il voulait. Et la liste est longue…