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Cet été, de nombreuses familles françaises ont découvert que faire garder ses enfants allait leur revenir encore plus cher. Selon le Baromètre 2025 de Yoopies, première plateforme française de services à domicile, les prix continuent de grimper. On vous fait le point.
« La garde d’enfants devient plus chère pour les familles »
Faire garder ses enfants est aujourd’hui devenu un poste de dépense conséquent. Cette année, les tarifs vont évoluer de +3,8 % pour les assistantes maternelles et +3,1 % pour la garde à domicile. À l’heure actuelle, une heure de babysitting atteint désormais 10,61 € en moyenne, contre 10,29 € l’an dernier, et pour les assistantes maternelles, le tarif horaire moyen est passé à 4,10 € contre 3,96 € en 2024.
Ces augmentations s’expliquent par plusieurs facteurs structurels : la revalorisation du Smic, l’ajustement des conventions collectives et la rareté de l’offre.
À voirArrêt maladie : ce formulaire papier est désormais indispensable pour être acceptéComme le souligne Marie Cavillon, CEO de Yoopies : « Ces hausses confirment les craintes exprimées en début d’année : la garde d’enfants devient structurellement plus chère pour les familles. Les aides publiques permettent de contenir partiellement l’impact, mais elles ne compensent pas la raréfaction de l’offre, en particulier dans les grandes agglomérations. »
Des différences de prix importantes selon les départements
Les données révèlent ainsi des différences de plus de 30% entre départements. Pour la garde à domicile, les Alpes-de-Haute-Provence (11,86 €) et la Meuse (11,13 €) figurent parmi les plus chères, tandis que la Somme (10,10 €) reste plus accessible.
En ce qui concerne la hausse entre 2024 et 2025, elle est même spectaculaire dans la Drôme (+26%), en Corrèze (+21%) et dans les Ardennes (+18%). Les données partagées par Yoopies ont été confirmées par celles de l’Urssaf.
Les écarts entre départements peuvent dépasser 30 %, ce qui peut surprendre les familles planifiant un retour à l’école ou un emploi du temps chargé :
- Garde à domicile :
- Plus élevé : Alpes-de-Haute-Provence (11,86 €), Meuse (11,13 €), Hautes-Pyrénées (11,13 €)
- Plus bas : Somme (10,10 €), Pas-de-Calais (10,16 €)
- Assistantes maternelles :
- Plus élevé : Corse (5,35–5,46 €), Bouches-du-Rhône (4,68 €), Alpes-Maritimes (4,66 €)
- Plus bas : Nièvre (3,55 €), Doubs (3,58 €), Cher (3,65 €)
Certaines progressions départementales sont impressionnantes, dévoilent les données partagées par Yoopies : Drôme (+26 % entre 2024 et 2025), Corrèze (+21 %), Ardennes (+18 %) pour les assistantes maternelles, Alpes-de-Haute-Provence (+16 %) pour la garde à domicile.
Des aides pour amortir la hausse
Heureusement, les parents disposent de dispositifs pour réduire le reste à charge :
- Complément de libre choix du mode de garde (CMG) de la CAF, intégré à Pajemploi+, qui déduit immédiatement une partie du salaire.
- Déduction forfaitaire Urssaf : 2 € par heure déclarée pour les moins de 6 ans (Pajemploi) ou au-delà (CESU).
- Crédit d’impôt de 50 % sur les frais de garde restants, plafonné à 3 500 € par enfant de moins de 6 ans, ou limité par le plafond annuel des services à la personne (12 000 à 15 000 €) pour les enfants plus âgés.
Grâce au simulateur Yoopies, les familles peuvent anticiper leurs dépenses et identifier les aides disponibles pour chaque département.
À voirArnaque à l’assurance retraite : attention au faux email sur un « trop perçu » de votre pension !Pour l’année prochaine, deux facteurs seront déterminants : l’évolution de l’offre professionnelle ainsi que la stabilité des dispositifs d’aide. Si le nombre d’assistantes maternelles continue de baisser, la pression tarifaire pourrait s’intensifier dans les zones urbaines. À l’inverse, une meilleure attractivité du métier et des réformes CAF consolidées pourraient freiner cette hausse.
« La vraie question est désormais celle de l’accès à une solution de garde, autant que celle du coût », conclut Marie Cavillon.
