Procès Stéphane Plaza : un détail nouveau pourrait l’innocenter

Près de quatre mois après sa condamnation pour violences conjugales prononcée le 18 février 2025, le désormais ex-animateur de M6 a annoncé devant la presse un détail inattendu qui pourrait l'innocenter devant la justice.

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Le procès de Stéphane Plaza connaît un nouveau rebondissement. Condamné le 18 février 2025 pour violences conjugales, l’ex-animateur de M6 affirme aujourd’hui détenir un élément clé pouvant l’innocenter. Entouré de ses deux avocats, il dénonce un « procès truqué » visant à « détruire sa vie » et annonce avoir déposé plainte contre l’État. Décryptage d’un tournant judiciaire inattendu.

Stéphane Plaza pourrait être innocenté grâce à un nouvel élément

Le jeudi 5 juin 2025, Stéphane Plaza s’est exprimé publiquement lors d’une conférence de presse tenue dans le 7e arrondissement de Paris, organisée par ses avocats, Mes Antonin Gravelin-Rodriguez et Julien Roelens.

Au cours de cette nouvelle prise de parole de l’animateur, les deux avocats ont mis en cause le parquet de Paris, l’accusant de manquements d’une gravité exceptionnelle.

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« La justice a déraillé », ont-ils lancé, dénonçant des irrégularités majeures dans la procédure judiciaire ayant conduit à la condamnation de l’animateur, survenue le 18 février 2025 pour des violences conjugales, avec une peine d’un an de prison avec sursis.

Selon eux, l’enquête aurait été manipulée : le parquet de Paris aurait introduit un « faux en écriture publique » concernant un classement sans suite, dans le but d’orienter le procès à charge.

Une plainte contre l’État pour tenter de rétablir la vérité

Une assignation a été déposée le matin même devant le tribunal judiciaire de Paris. Les événements remonteraient à juin 2023, lorsque Stéphane Plaza avait porté plainte pour cyberharcèlement, évoquant des menaces et attaques répétées liées à ses infidélités.

« Il ne se passe rien avant le mois de septembre 2023 et la publication de l’article de Mediapart », souligne Me Antonin Gravelin-Rodriguez, en référence à l’enquête où d’anciennes compagnes accusent l’animateur de violences.

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« Le lendemain, le parquet ouvre une enquête pour cyberharcèlement et une autre, alors même qu’il n’y a pas de dépôt de plainte, sur de prétendus faits de violences. Ces deux enquêtes sont confiées aux mêmes enquêteurs mais ne sont pas jointes », précise-t-il.

Une enquête sur les violences jugée partiale

L’investigation sur les violences prend fin en décembre 2024. Stéphane Plaza est alors déféré devant un magistrat, placé sous contrôle judiciaire, puis renvoyé devant le tribunal le 9 janvier 2025.

En parallèle, certains responsables du cyberharcèlement sont identifiés, dont une femme également à l’origine des accusations de violences.

« Elle est entendue et reconnaît être à l’origine de cinq ou six comptes Instagram ayant adressé des messages aux proches de Stéphane Plaza. Malgré cela, le parquet ne verse pas cet élément au dossier sur les violences et demande de suspendre l’enquête sur le cyberharcèlement pendant plus de trois mois. Il la classe finalement sans suite pour “auteur non identifié”. C’est un mensonge visant à faire croire qu’il n’existe aucun lien entre le harcèlement subi par Stéphane Plaza et les accusations dont il fait l’objet », argue Me Gravelin-Rodriguez.

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Me Roelens renchérit : « Le parquet de Paris ne pouvait pas décider d’un classement pour ce motif sauf à vouloir tromper le tribunal » qui a, selon lui, jugé sur des bases faussées.

« Le parquet a intentionnellement manœuvré » : la charge de Stéphane Plaza

Durant près d’une heure, les avocats ont déroulé leur argumentaire, présentant Stéphane Plaza non comme un agresseur, mais comme la cible d’un dysfonctionnement grave ayant selon eux « compromis l’équilibre d’un procès ».

L’animateur, visiblement ému, a conclu face aux journalistes : « Le parquet a intentionnellement manœuvré pour obtenir ma condamnation », avant d’ajouter : « J’ai l’impression d’avoir été enterré vivant pour des faits que je n’ai pas commis. »

Vers une possible révision du procès de Stéphane Plaza ?

L’enjeu est de taille : démontrer qu’il a été victime d’un dysfonctionnement judiciaire grave et non l’auteur des faits pour lesquels il a été condamné. Sollicité par Le Figaro, le parquet de Paris n’a pour l’instant pas commenté ces accusations.

Bref, la plainte déposée contre l’État marque une nouvelle étape cruciale dans l’affaire Stéphane Plaza. Alors que l’animateur conteste fermement sa condamnation pour violences conjugales, cette nouvelle action en justice pourrait, si les accusations de ses avocats sont retenues, ouvrir la voie à une révision de son procès.

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Dans l’attente de la réponse du tribunal à cette assignation, Stéphane Plaza espère rétablir son honneur et être reconnu innocent. Affaire à suivre…


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