Péages, vacances, autoroutes : attention à cette nouvelle arnaque discrète qui piège les conducteurs

Un message court, un montant à payer… et le piège se referme rapidement, avec un préjudice potentiellement lourd, pouvant aller jusqu’au siphonnage complet d’un compte bancaire.

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Alors que les vacances d’été 2025 battent leur plein, une nouvelle menace plane sur les automobilistes empruntant les autoroutes françaises : l’arnaque au télépéage. Avec l’essor du péage en flux libre, sans barrière ni guichet, les escrocs redoublent d’imagination pour piéger des usagers souvent peu vigilants. Faux SMS, e-mails frauduleux, usurpation d’identité d’Ulys ou de Vinci Autoroutes… les tentatives d’hameçonnage se multiplient.

Attention à cette nouvelle arnaque au péage sur les autoroutes françaises qui cible les automobilistes

La dématérialisation, de plus en plus généralisée, du système de paiement censé sécuriser les opérations montre déjà ses limites. Elle constitue au contraire une opportunité pour les escrocs de lancer, avec une grande aisance et sans la moindre crainte, de vastes campagnes de phishing qui touchent presque tous les secteurs d’activité.

Depuis la mise en place du péage en flux libre, notamment sur l’autoroute A13, les automobilistes français sont ainsi de plus en plus ciblés par des escroqueries bien rodées.

L’absence de barrières physiques et la généralisation du paiement en ligne offrent un terrain propice aux cybercriminels, qui usurpent sans grande difficulté l’identité d’Ulys, le service de télépéage rattaché à Vinci Autoroutes.

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Dans un reportage de TF1 consacré à cette arnaque au télépéage, Nadine et Gérard, qui empruntent régulièrement le péage en flux libre, ont failli se faire piéger.

Il y a quelques jours, le couple a reçu par SMS une notification leur demandant de régulariser un prétendu solde de 6,80 euros. Ne trouvant aucune logique dans ce message, les deux Normands ont préféré l’ignorer.

« On aurait pu se faire avoir, mais on a dit hop, on met ça à la poubelle, on laisse passer et on verra bien si ça revient ou quoi« , raconte Gérard au micro de la Une.

Comment fonctionne cette arnaque au télépéage ?

En réalité, la méthode utilisée par les escrocs dans cette nouvelle arnaque au télépéage est relativement simple, mais bien rodée : ils envoient des SMS frauduleux ou des e-mails reproduisant fidèlement l’identité visuelle d’Ulys ou de Vinci Autoroutes — logos, couleurs et ton officiel compris.

Dans ces faux messages, un prétendu solde à régulariser (6,80 € dans le cas de Nadine et Gérard) est mentionné, accompagné d’un lien menant vers un site frauduleux.

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Sous la menace d’une amende ou de la suspension du service, la victime est incitée à agir dans l’urgence. En cliquant, elle est redirigée vers une page qui imite parfaitement, elle aussi, les sites d’Ulys ou de Vinci. On l’invite alors à saisir ses coordonnées bancaires. C’est à ce moment que le piège se referme.

Comment reconnaître une tentative de fraude au télépéage ?

Selon un communiqué officiel d’Ulys, bien que les e-mails frauduleux soient de plus en plus sophistiqués, certains détails peuvent trahir une tentative de phishing.

Il est essentiel de vérifier l’adresse e-mail de l’expéditeur : seuls les messages se terminant par l’un des domaines suivants sont authentiques :

  • @ulys.com
  • @vinci-autoroutes.com
  • @services.ulys.com
  • @clients.ulys.com
  • @contact.ulys.com
  • @email.vinci-autoroutes.
  • @e.ulys.vinci-autoroutes.com
  • @enquete.vinci-autoroutes.com

Concernant les SMS, Ulys ne vous contactera que pour compléter un dossier de souscription ou en cas de rejet de facture. VINCI Autoroutes, de son côté, n’envoie de SMS qu’après un incident de paiement avéré, et uniquement via l’identifiant officiel « VINCI » ou le numéro court 36035. Méfiez-vous donc des messages provenant de numéros classiques en 06 ou 07.

Bref, ce type d’escroquerie est particulièrement efficace auprès des automobilistes ayant récemment emprunté des autoroutes en flux libre, comme l’A13, l’A14, l’A4 ou encore l’A79.

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Ces usagers s’attendent souvent à devoir régulariser leur paiement après coup, ce qui renforce la crédibilité des messages frauduleux. Or, il faut le rappeler : le paiement ne se fait jamais via Ulys ou Vinci, mais exclusivement via Sanef ou, pour l’A79, sur le site dédié de Aliae.


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