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De passage à Lyon pour un court séjour, Mickaël pensait pouvoir simplifier la vie en louant une Fiat 500 pour ses déplacements. Mais ses vacances ont tourné au cauchemar : après avoir rendu la voiture de location un jour plus tôt que prévu, il a découvert une surfacturation de plus de 200 euros. Une mésaventure qui a fait les gros titres et relancé le débat sur les pratiques de certains loueurs de véhicules. Les faits.
Location de voiture à Lyon : il rend le véhicule un jour plus tôt et se retrouve avec une surfacturation de 203 euros
« Aucun remboursement ne sera effectué« , notifie la société de location de voiture après le retrait de la somme sur le compte de son client. Et d’ajouter : « Je vous remercie pour votre compréhension. »
Le message a laissé Mickaël, un Canadien de 39 ans, dans une colère noire. De passage en France fin juin pour ramener ses deux chats à Montréal, cet ingénieur avait décidé de profiter de son séjour pour explorer Annecy (Haute-Savoie) et Grenoble (Isère). Pour cela, il loue une Fiat 500 pour une durée de cinq jours.
À voir17 000 € envolés : un senior piégé par une entreprise lors d’un démarchage à domicileSouhaitant anticiper tout problème, le vacancier canadien choisit une formule de cinq jours, alors que son vol ne dépassait les quatre jours de location que de deux heures.
« J’ai pris cinq jours au lieu de quatre parce que mon vol me faisait dépasser les quatre jours de deux heures« , confie-t-il au Parisien le lundi 7 juillet. Grâce à une promotion, il paie 148,50 euros au lieu de 163,50. Il récupère le véhicule le 20 juin à 10 h et le rend le 24 juin à midi. Soit quatre jours et deux heures d’utilisation effective.
La voiture est restituée dans un état impeccable. « Aucun dégât, j’ai rendu les clés, signé le reçu sans me faire de souci« , raconte-t-il. Confiant, Mickaël repart au Canada, ses deux chats sous le bras.
À voirVoyage en avion : un homme en surpoids expulsé après avoir demandé un autre siègeMais à son retour, la surprise est de taille : la société Avis Budget lui facture finalement 352,31 euros. Soit 203,81 euros de plus que prévu. « + 203 € de recalcul tarifaire parce que j’ai rendu ma voiture plus tôt« , s’indigne-t-il. Une somme qui, selon lui, correspond exactement au montant de la caution prélevée lors de la prise en charge du véhicule.
Mickaël piégé une clause méconnue des contrats de location
Face à ce qu’il estime être une injustice, Mickaël multiplie les démarches : messages, appels, demandes de précisions. En vain. L’un de ses mails exprime clairement sa frustration : « Je vous ai demandé le détail du montant de 352 € (…) On ne peut pas décider d’un montant au doigt levé, ça, c’est de la mafia. »
Après plusieurs relances et une dizaine de formulaires envoyés, une réponse finit par arriver. Un certain Quentin, chargé de l’expérience client chez Avis Budget, invoque les conditions générales de vente. En cas de retour anticipé, le tarif initialement convenu peut être revu à la hausse, comme stipulé dans l’extrait joint pour « plus de précisions« .
Dans ce document, Avis Budget précise qu’aucun remboursement ne sera accordé. La société met en avant que certaines offres promotionnelles s’appliquent uniquement sur des durées spécifiques. En restituant le véhicule avant la fin prévue, le client peut perdre le bénéfice de ces réductions et donc payer plus cher.
Face à la polémique, Avis Budget accepte finalement de rembourser
Contactée par plusieurs médias, dont Le Parisien, la société de location, craignant une dégradation de son image par d’éventuels commentaires désagréables sur les réseaux sociaux, a finalement accepté d’effectuer un remboursement, tout en nuançant les faits.
À voirTikTok : il escroque plusieurs McDonald’s en France avec une astuce virale et écope de 9 mois de prisonSelon elle, « l’histoire de ce client n’est que partiellement vraie« . Néanmoins, dans une volonté de préserver la satisfaction client, Avis Budget a décidé de rembourser la somme contestée.