Location meublée : le mail urgent de la DGFiP que les propriétaires ne doivent pas ignorer avant la fin septembre

Propriétaires de meublés, vérifiez vos mails ! Ce message de la DGFiP à absolument lire avant la fin septembre !

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Depuis quelques jours, et jusqu’à la fin du mois de septembre, de nombreux propriétaires qui louent un logement meublé, notamment pour des locations saisonnières type Airbnb, risquent de recevoir un mail important de la DGFiP (Direction générale des finances publiques). Ce message concerne un changement fiscal majeur qui entrera en vigueur dès 2025, lié à la loi Le Meur. Si vous êtes propriétaire, il est crucial de vérifier votre boîte mail et de ne pas ignorer cette alerte.

DGFiP : ce message crucial pour vos revenus locatifs

Les règles pour la déclaration des revenus issus d’une location meublée évoluent profondément. Dernièrement, la plupart des loueurs profitaient du régime micro-BIC, un système simplifié qui permettait de déclarer ses revenus locatifs avec un abattement forfaitaire avantageux (50 % ou 71 % selon le type de location).

Depuis cette année, les seuils changent radicalement :

  • 15 000 € maximum pour un meublé de tourisme non classé (contre 77 700 €).
  • 77 700 € maximum pour un meublé classé ou une chambre d’hôtes (contre 188 700 € auparavant).

Des milliers de propriétaires vont basculer automatiquement vers le régime réel, beaucoup plus complexe. Le mail envoyé par la DGFiP vise à prévenir ces bailleurs afin qu’ils se préparent dès maintenant.

Ce que vous devez faire avant fin septembre

Si vos revenus locatifs dépassent ces nouveaux plafonds, vous devrez déclarer au régime réel dès 2025. Cela implique de rassembler dès maintenant tous vos justificatifs de charges déductibles (travaux, entretien, frais de gestion). De même, il faut tenir une comptabilité précise, avec amortissements et suivi détaillé des dépenses.

Éventuellement, contacter un expert-comptable pour éviter les erreurs de déclaration. « Pour des loueurs habitués jusqu’ici à la simplicité déclarative du micro-BIC, les spécificités du régime réel risquent de représenter un certain choc, avertit Baptiste Bochart, juriste pour Jedéclaremonmeublé.com.

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« Il convient maintenant de se pencher sérieusement sur le sujet, et pourquoi pas de considérer l’éventualité d’être accompagnés par un professionnel », suggère l’expert qui rappelle, au passage, qu’« une erreur de déclaration au régime réel est très couteux ». Si vous ne prenez pas ces mesures à temps, votre déclaration risque d’être rejetée ou erronée.

Un changement qui peut être positif… s’il est bien géré

Même si ce basculement au régime réel semble compliqué, il n’en est pas moins dénué d’avantages fiscaux.  En effet, la loi Le Meur a réduit les taux d’abattement du micro-BIC à 30 % et 50 % (contre 50 % et 71 %).

Avec le régime réel, vous pouvez déduire précisément vos charges et même amortir votre bien, ce qui peut réduire fortement vos impôts… à condition que « toutes les dépenses soient correctement comptabilisées». Sinon, vous risquez de « remettre en cause l’intérêt de ce régime et d’impacter du même coup la rentabilité des loueurs », prévient Baptiste Bochart.


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