Afficher les titres Masquer les titres
Êtes-vous toujours dans la classe moyenne en 2025 — voici quel salaire faut-il gagner pour en faire partie ? Clicanoo vous décrypte tout à travers cet article.
Classe moyenne : une nouvelle définition plus réaliste
Ni riche, ni pauvre… mais encore ? En 2025, alors que l’inflation malmène le pouvoir d’achat des ménages et que les écarts de revenus se creusent, une question revient avec insistance : à partir de quel salaire peut-on se considérer comme faisant partie de la classe moyenne ? Parce que oui, il ne suffit pas de se situer « entre deux extrêmes » pour être qualifié ainsi.
L’Observatoire des inégalités s’est penché sur le sujet et propose une nouvelle définition qui tient compte non seulement du revenu, mais aussi de la situation familiale et de la localisation géographique. Alors, faites-vous vraiment partie de cette fameuse « classe moyenne » ? Voici les chiffres clés pour le savoir.
À voirImmobilier : cette astuce d’assurance vie qui permet d’acheter un bien sans emprunterSelon L’Observatoire des inégalités, la classe moyenne est définie comme étant la population située entre les 30 % les plus pauvres et les 20 % les plus riches. En clair, cette catégorie regroupe environ la moitié des Français, mais pas forcément ceux que l’on imagine.
Classe moyenne : combien faut-il gagner pour en faire partie en 2025 ?
Pour y voir plus clair, l’analyse repose sur les données de l’Insee (2022), sans tenir compte des effets inflationnistes récents. Voici ce que cela donne :
Seul(e) :
- Classe moyenne : entre 1 600 € et 2 900 € net/mois
- Riche : au-delà de 2 900 €
- Pauvre : en dessous de 1 000 €
En couple sans enfant :
- Classe moyenne : entre 2 400 € et 4 400 € net/mois
- Riche : au-delà de 6 000 €
- Pauvre : en dessous de 1 500 €.
En couple avec 2 enfants de plus de 14 ans :
- Classe moyenne : entre 4 000 € et 7 400 € net/mois
- Riche : au-delà de 10 100 €
- Pauvre : en dessous de 2 500 €;
Ces montants représentent les revenus « disponibles » du foyer, c’est-à-dire après impôts directs et aides sociales.
Pourquoi la situation familiale change tout ?
La situation diffère selon sa composition familiale, car un célibataire à 2 500 € net par mois n’a pas le même confort qu’une famille de quatre personnes avec le même revenu. Le coût de la vie varie selon la composition du foyer, mais aussi selon la région où l’on vit (un T3 à Paris n’a rien à voir avec un T3 à Limoges…).
Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une fourchette fixe pour tous, mais d’un intervalle qui varie en fonction de la taille et de la structure du ménage. Pour déterminer cela, les statisticiens utilisent les « unités de consommation » : une personne seule compte pour 1, un second adulte pour 0,5, un enfant de plus de 14 ans pour 0,5 et un enfant plus jeune pour 0,3.
Et comme nous pouvons voir, ces fourchettes montrent que le revenu nécessaire pour appartenir à la classe moyenne augmente avec la taille du foyer. Cela s’explique par les besoins plus importants des familles nombreuses.
À voirLes primes d’assurance auto flambent : ce moyen peu connu peut vous faire économiser jusqu’à 400 €Ainsi, pour faire partie de la classe moyenne en France en 2025, il faut gagner entre 1 600 € et 2 900 € nets mensuels pour une personne seule. Pour un couple avec deux enfants, les revenus doivent se situer entre 4 200 € et 7 400 €. Et si je gagne plus ou moins que ces montants ?
- Moins que la fourchette → vous appartenez aux classes populaires.
- Plus que la fourchette → vous êtes considéré comme aisé, voire riche si vous dépassez le double du niveau de vie médian.
Le salaire médian en 2025 : un repère central
Le niveau de vie médian en France en 2025 est estimé à 2 012 € nets mensuels pour une personne seule. Cela signifie que 50 % des Français gagnent plus et 50 % gagnent moins. C’est à partir de ce chiffre que les seuils de pauvreté, de classe moyenne et de richesse sont calculés.
Définir sa place dans l’échelle sociale ne se limite pas à son bulletin de salaire. En 2025, la classe moyenne se fragilise, tiraillée entre baisse du pouvoir d’achat et hausse des dépenses. Et vous, où vous situez-vous vraiment ?
