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Mercredi 6 août, Bouygues Telecom a confirmé avoir été victime d’une cyberattaque massive ayant entraîné le vol des données personnelles de 6,4 millions de clients. Découvrez ce qu’il faut absolument vérifier si vous êtes concerné pour sécuriser vos comptes et éviter toute fraude.
Bouygues Telecom victime d’une cyberattaque
Dans son communiqué de presse publié le mercredi 6 août 2025, l’opérateur français a précisé que les éléments dérobés dans le cadre de cette cyberattaque comprennent « les coordonnées, les données contractuelles, les informations d’état civil ou celles de l’entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN ».
Fort heureusement, est-il indiqué, « les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés ».
À voirCe dispositif méconnu qui peut supprimer votre taxe foncière pendant 3 ansComme l’a assuré Bouygues Telecom après ce piratage d’ampleur, « tous les clients concernés ont reçu ou vont recevoir un mail ou un SMS pour les en informer et nos équipes restent pleinement mobilisées pour les accompagner ».
Toutes les précautions nécessaires ont d’ores et déjà été prises. « La situation a été résolue dans les plus brefs délais par les équipes techniques(…) Les mesures complémentaires ont été mises en place(…) L’opérateur a notifié la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et déposé plainte auprès des autorités judiciaires ».
Quels sont les risques ?
Concernant l’IBAN, Bouygues Telecom rappelle que la possession de cette information seule ne permet pas de réaliser « un virement sans votre accord », ni de lancer un prélèvement sans mandat SEPA signé.
Toutefois, la combinaison de votre IBAN avec d’autres données personnelles « pourrait vous exposer à des tentatives de fraude : mail ou appels frauduleux. En se servant de vos données, un fraudeur peut se faire passer pour Bouygues Telecom ou une autre société (banque, assurance…) et essayer par exemple d’obtenir des informations complémentaires comme votre numéro de carte bancaire ou vos identifiants et mots de passe ».
À voirRetraités ciblés par de fausses aides : l’Agirc-Arrco met les points sur les iIl existe un risque de mandats SEPA falsifiés pour débiter votre compte, ou d’usurpation d’identité pouvant mener à l’ouverture de comptes bancaires ou à la souscription de crédits à votre nom. Gardez à l’esprit : « Les conseillers de l’opérateur ne vous demanderont jamais vos numéros de carte bancaire ou mots de passe par téléphone. »
Les bons réflexes à adopter d’urgence
Dans les jours à venir, surveillez vos relevés en vue de repérer tout prélèvement suspect, en particulier ceux venant de l’étranger. En cas d’anomalie, contactez immédiatement votre banque.
Vérifiez l’éventuelle ouverture de nouveaux comptes à votre nom via une demande au Ficoba (Fichier des comptes bancaires et assimilés). Pensez à utiliser des codes différents pour chaque service et activez l’authentification à deux facteurs.
Si vous détectez un prélèvement frauduleux, signalez-le immédiatement : la loi impose à votre banque de vous rembourser sous un jour ouvré.
À voirPlacements douteux, usurpations et escroqueries : la liste noire et blanche à consulter avant d’investirDemandez à votre banque la mise en place d’une liste blanche limitant les prélèvements aux créanciers autorisés, ou optez pour une validation obligatoire via votre application bancaire avant tout nouveau mandat. En cas de besoin, « une page internet dédiée et un numéro vert au 0801 239 901 sont disponibles ».