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Un petit oubli dans votre déclaration d’impôt pourrait vous coûter cher en 2025. En effet, plusieurs contribuables continuent de négliger cette case sur votre déclaration, pourtant primordiale pour réduire significativement votre imposition sur les revenus du capital. Flat tax ou barème progressif : que choisir ? Découvrez comment faire le bon choix pour éviter de trop payer.
Comprendre la flat tax (PFU)
Cette ligne, appelée case 2OP, permet de renoncer à la flat tax (ou Prélèvement Forfaitaire Unique) sur les revenus du capital au profit d’une imposition au barème progressif, parfois bien plus avantageuse.
Par défaut, les revenus du capital – comme les intérêts de comptes à terme, dividendes, gains boursiers ou produits d’épargne fiscalisés – sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU). Ce régime s’applique automatiquement et impose ces revenus à 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux).
Ce mécanisme est simple et peut-être intéressant pour les foyers les plus imposés. Mais pour certains ménages, notamment les non-imposables ou ceux dont le taux marginal d’imposition (TMI) est inférieur à 12,8 %, il s’avère pas du tout intéressant. Bien au contraire, il désavantage le contribuable.
Pourquoi cocher la case 2OP ?
Cocher la case 2OP dans votre déclaration d’impôt, c’est demander à ce que vos revenus du capital soient imposés selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, et non via la flat tax. Cela permet une optimisation fiscale en diminuant potentiellement votre charge d’impôt.
À voirImmobilier : ces cas où la hausse des frais de notaire ne s’applique pas aux acheteursSi votre TMI est de 11 %, vous paierez, via le barème, 11 % d’impôt sur vos revenus mobiliers, en plus des 17,2 % de prélèvements sociaux. Total : 28,2 %, contre 30 % avec la PFU. Et si vous êtes non imposable ? Alors, vous n’aurez que les prélèvements sociaux à payer, soit aucun impôt sur le revenu, au lieu de 12,8 % en conservant la flat tax.
Qui doit donc cocher cette ligne ?
La case 2OP profite surtout aux :
- Foyers non imposables qui perçoivent des intérêts ou dividendes,
- Ménages dont le TMI est inférieur à 12,8 %,
- Retraités ou étudiants avec peu de revenus, mais des placements financiers,
- Contribuables ayant réalisé de faibles gains en Bourse ou sur un PEL fiscalisé.
Comment savoir si cette option vous est avantageuse ?
Lors de la déclaration en ligne, vous pouvez effectuer une simulation : déclarez une première fois sans cocher la case 2OP, puis recommencez en la cochant. Comparez le montant estimé d’impôt net à payer à l’étape de résumé. L’administration fiscale alerte généralement l’usager lorsqu’une option est plus favorable.
Une erreur fréquente, même en 2025
Malgré les avertissements de la DGFiP, des millions de foyers oublient encore de cocher cette case. En 2019, plus de 8 millions de contribuables étaient passés à côté, perdant en moyenne 50 € d’impôt en trop.
Depuis, les services fiscaux ont renforcé les alertes et pré-cochent même cette case si vous l’avez activée l’année précédente. Mais la vérification reste de votre responsabilité. Un petit geste, un vrai gain !
