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En mai 2025, le 1er et le 8 mai tombent en semaine — votre employeur peut-il vous forcer à travailler ces jours fériés ? Découvrez les règles de rémunération et vos droits selon la loi.
Jours fériés en mai 2025 : Travaillez-vous le 1er et 8 mai ? Qu’en dit la loi !
En mai 2025, plusieurs jours fériés tombent en semaine. Parmi les jours les plus discutés figurent le 1er mai, la fête du travail, et le 8 mai, qui marque la victoire de 1945. La question se pose : peut-on vous réellement obliger à travailler ces jours-là ? Clicanoo vous répond. Il faut savoir que la législation concernant le travail pendant ces jours varie selon les dates.
Le 1er mai : Un jour chômé, sauf exceptions
Le 1er mai est un jour férié légalement chômé pour tous les salariés, et ce, sans exception. Selon l’article L3133-4 du Code du travail, ce jour est dédié à la fête du travail et doit être obligatoirement chômé dans toutes les entreprises, sauf dans les établissements où la continuité de l’activité est essentielle. C’est le cas des hôpitaux, des transports publics, ou certains services d’urgence.
Si vous travaillez ce jour-là, vous avez systématiquement droit à une rémunération doublée. En pratique, votre employeur doit vous verser votre salaire habituel pour les heures effectuées, ainsi qu’une indemnité égale à ce salaire. Cette règle s’applique quel que soit votre statut, que vous soyez salarié à temps plein ou à temps partiel.
En revanche, le salarié ne peut pas voir son salaire réduit pour le 1er mai, même s’il ne travaille pas ce jour-là.
Le 8 mai : Pas un jour férié obligatoire
Le 8 mai, jour de la victoire de 1945, est un jour férié, mais il n’est pas automatiquement chômé. Contrairement au 1er mai, il n’y a pas d’obligation légale de fermer les entreprises ce jour-là. Toutefois, il existe plusieurs possibilités.
À voirSécu : vers des arrêts maladie limités à 15 jours pour freiner les dépensesSi votre entreprise a une convention collective ou un accord d’entreprise prévoyant que le 8 mai soit un jour férié chômé, vous ne travaillerez pas ce jour-là. Vous serez alors payé normalement, sans devoir vous rendre au travail.
Si vous êtes amené à travailler le 8 mai, il se peut que vous bénéficiiez d’une rémunération doublée ou d’un repos compensateur, selon les termes de votre convention collective ou d’un accord d’entreprise. À défaut, votre patron peut décider de ne pas appliquer de majoration, mais cela reste une exception.
Ainsi, il peut, en théorie, vous demander de travailler le 8 mai, sauf si une disposition spécifique l’interdit dans votre entreprise. Cette situation n’est pas exceptionnelle, car d’autres jours fériés, tels que le jour de l’Ascension, suivent la même logique.
Que dit la loi sur les jours fériés ?
En principe, la loi impose que les jours fériés ne donnent pas lieu à une réduction de salaire, tant que vous avez au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise.
À voirPrime de Noël 2025 : montants et conditions pour toucher ce versement exceptionnel de la Caf, MSA et France TravailCependant, si vous travaillez un jour férié, à l’exception du 1er mai, la loi ne prévoit pas de majoration de salaire, à moins qu’une convention collective ou un accord de branche plus favorable soit en place.
Les jours fériés — autres que le 1er mai — peuvent être considérés comme des jours normaux de travail si votre patron le souhaite, et cela, sans compensation salariale spécifique, à moins qu’une disposition contractuelle n’ait été prévue.
