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Un nouveau préavis de grève vise la SNCF pour les 4, 5 et 11 juin, lancé par la CGT-Cheminots. Jean-Pierre Farandou, président de l’entreprise ferroviaire, a réagi en dénonçant une « épée de Damoclès » permanente sur les voyageurs français. Il appelle les syndicats au « sang-froid » et défend les efforts menés pour maintenir la circulation des trains, malgré les tensions sociales.
« Ce n’est pas des jeux tout ça » !
Le 22 mai, Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF,a déploré le nouvel appel à la grève de la CGT-Cheminots, prévu les 4, 5 et 11 juin.
Selon lui, cette mobilisation, qui intervient à peine un mois après le mouvement du 8 mai, pèse comme « une épée de Damoclès sur les Français ».
À voirCAF : vos APL ont diminué ? Voici ce qui peut expliquer cette baisseLors du pont du 8 mai, 90 % des trains ont finalement circulé grâce à la mise en place de « réservistes » : des cadres volontaires « formés aux missions des chefs de bord », et aux consignes de sécurité, comme confirmé par Alain Krakovitch, le directeur de TGV/Intercités.
« Il n’est pas anormal que l’entreprise fasse le maximum pour faire rouler les trains. Quand les trains ont roulé pour le week-end du 8 mai, rappelle Jean-Pierre Farandou au micro de BFMTV/RMC, les clients étaient contents. Et ça, on continuera ».« J’ai reçu plein de coups de téléphone et je les en remercie.».
« Ce n’est pas des jeux tout ça (…) On joue avec la vie des gens qui doivent pouvoir compter sur nos trains », vociférait Jean-Pierre Farandou, fait-il allusion à ces préavis de grève.
Dates et calendrier de la grève
- 4 juin : grève des conducteurs,
- 5 juin : grève ouverte à tous les cheminots,
- 11 juin : grève des contrôleurs, organisée en marge de tables rondes sectorielles.
Sur RMC/BFMTV, le patron de la SNCF a lancé un appel au « sang-froid » : “On discute, on négocie. Chacun prend ses responsabilités ; je prends les miennes. ”
À voirFêtes 2025 : ces aides qui vont adoucir vos dépenses de fin d’année en plus de la prime de Noël« Cela fait plus de quarante ans que je me bats pour faire rouler des trains, je continuerai jusqu’au bout », a-t-il déclaré. Plutôt que d’enchaîner les grèves, il plaide pour « un dialogue social, sérieux et constructif », estimant que c’est la meilleure façon de s’y prendre sans pénaliser les voyageurs. « Moi, je m’inscris dans le dialogue social, ce n’est pas moi qui fais grève ».
« Un plaisir à brandir la menace ».
Sur LCI, le représentant de Sud Rail, Fabien Villedieu, a confirmé la tactique : « On annoncera le début de la grève quatre jours avant. On n’est plus de gentilles organisations syndicales » qui préviennent à l’avance. Cette annonce tardive doit maximiser l’impact médiatique.
Jean-Pierre Farandou insiste sur le fait que « les Français ont besoin de leurs trains », que ce soit pour le travail, les week-ends ou les déplacements familiaux. Il regrette la confusion et l’incertitude qu’un préavis répété engendre : « On a l’air d’avoir un certain plaisir à brandir la menace ».
