Hausse des prix : Michel-Édouard Leclerc annonce des mois difficiles pour les consommateurs

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La politique commerciale du président américain, Donald Trump, risque de provoquer une hausse sans précédent des prix de nombreuses marchandises. Craignant un impact majeur sur l’économie européenne et le pouvoir d’achat des Français, Michel-Édouard Leclerc alerte : des mois difficiles attendent les consommateurs. Décryptage.

Michel-Édouard Leclerc alerte : les consommateurs français face à une flambée des prix

Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, tire la sonnette d’alarme. Selon lui, les prochains mois pourraient être marqués par une inflation importante et une pression accrue sur le budget des ménages français. En cause ? La politique commerciale agressive annoncée par Donald Trump, qui pourrait provoquer un choc économique mondial.

Jusqu’à 5 % d’inflation : la crainte d’un effet domino

D’après Michel-Édouard Leclerc, les hausses de droits de douane décidées par l’administration américaine vont d’abord entraîner une flambée des prix aux États-Unis d’ici la fin de l’année 2025.

« C’est une inflation qui va atteindre 4 ou 5 % déjà à la fin de l’année pour les citoyens américains« , prévient-il.

Mais cette dynamique inflationniste ne s’arrêtera pas aux frontières américaines : elle pourrait s’étendre à l’Europe et particulièrement à la France.

Les filières françaises en danger : lait, vin et luxe impactés

Plusieurs secteurs économiques français sont menacés de perdre l’accès au marché américain, notamment les filières laitières et viticoles.

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« Ce qui va se passer en France, c’est qu’on va sans doute se voir fermer certains marchés aux États-Unis. Dans le luxe, peut-être qu’on arrivera à amortir les droits de douane, mais nos producteurs laitiers sont coincés puisque l’Amérique est un très gros importateur de poudre de lait« , explique Michel-Édouard Leclerc dans Apolline Matin.

Résultat : une possible chute des prix agricoles en France, synonyme de baisse des revenus, licenciements et fermetures d’usines.

Une crise économique aux lourdes conséquences sociales

Michel-Édouard Leclerc décrit un double risque : d’abord une pression économique sur les producteurs, puis un choc social avec des suppressions d’emplois dans plusieurs régions.

« Les éleveurs vont devoir produire moins de lait, donc peut-être licencier, fermer des usines de fabrication de fromages. »
Cette situation n’est pas isolée et peut être observée dans divers domaines de l’activité économique française.

L’arrivée massive de produits asiatiques bon marché dès 2026 pourrait accentuer cette situation.

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« Tous les produits du Vietnam, de Corée, du Sud-Est asiatique vont essayer de rentrer sur le marché européen, et cela aura apparemment un effet déflationniste« , estime-t-il.
Mais il prévient : cette déflation cachera en réalité une hausse du chômage et des faillites.

Baisse du pétrole : un soulagement temporaire
Seule lueur d’espoir : le cours du pétrole brut est actuellement en baisse, ce qui pourrait alléger temporairement la facture à la pompe.

« Dans les stations-service, dès cette semaine, ça commence à descendre. Ça va durer au moins deux mois« , anticipe Michel-Édouard Leclerc.

Mais ce répit ne suffira pas à contrebalancer les hausses de prix généralisées attendues dans d’autres secteurs.

Une économie fragilisée, un pouvoir d’achat menacé

En résumé, Michel-Édouard Leclerc alerte sur un effet domino déclenché par la politique économique américaine. Une série de décisions pourrait fragiliser l’économie française, peser lourdement sur l’inflation en France et surtout, appauvrir encore davantage les consommateurs déjà sous pression.

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En marge de cette déclaration, Michel-Édouard Leclerc a critiqué ouvertement sur les réseaux sociaux Bernard Arnault , l’une des victimes collatérales de cette décision inattendue de l’administration Trump.

« Bernard Arnault sera-t-il, malgré son allégeance, victime collatérale du président US qui annonce ce week-end… 200% de droits de douane sur champagnes, grands vins et cognacs français ? Je prie sans relâche pour qu’il n’en soit rien », ironise-t-il.

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Et d’enchaîner : « Je ne connais pas la contrepartie du deal, mais pour aider au miracle du renoncement, je fournirais volontiers autant d’eau de Lourdes (ou de Plancoët) que nécessaire !».


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