TVA à 21% ? La proposition du sénateur Hervé Marseille pour boucler le budget 2026

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Pour sauver le Budget 2026, Hervé Marseille propose une hausse de 1% de la TVA à 20% pour récolter 7 milliards d’euros — la nouvelle piste qui fait débat.

TVA à 21 % en 2026 ? Voici ce que propose vraiment Hervé Marseille

Face aux défis budgétaires qui s’annoncent pour 2026, le sénateur Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste au Sénat, suggère d’augmenter d’un point la TVA sur certains produits, déjà taxés à 20%. Une mesure qui pourrait rapporter environ 7 milliards d’euros à l’État… Mais non sans conséquence pour les ménages français.

Une hausse ciblée, pas généralisée

Le sénateur Hervé Marseille a récemment évoqué une augmentation de la TVA de 1 % sur les produits actuellement taxés à 20 %. Cela ne concernerait ni les produits de première nécessité, ni les biens soumis à des taux réduits. L’objectif ? Boucler le budget 2026 en générant environ 7 milliards d’euros supplémentaires.

« Ça touche tout le monde […] C’est extrêmement faible et c’est une assiette très large qui permet de dégager des sommes très importantes », a-t-il expliqué sur franceinfo. Selon lui, cette mesure passera presque inaperçue. « Ça ne se voit pas ».

Une solution pour soutenir les finances publiques

« Il faudra certainement faire encore des économies, mais pas sur les départements, parce que c’est le social. 30% des départements n’arrivent pas à boucler leur budget annuel, il faudra trouver des solutions« , justifie le sénateur.

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En outre, Hervé Marseille insiste sur la nécessité de pérenniser les hausses d’impôts déjà mises en place en 2024, notamment sur les très hauts revenus et les grandes entreprises.

Quel impact sur le pouvoir d’achat ?

Même si la hausse évoquée ne concerne « que » 1 point de TVA, l’impact sur le portefeuille des Français ne peut être ignoré. Selon une étude de l’Insee portant sur une hausse hypothétique de 3 points de TVA (de 20 % à 23 %), une telle mesure s’accompagnerait inévitablement une hausse des prix à court terme ainsi qu’une augmentation de l’inflation.

Sans compter une perte de pouvoir d’achat moyenne de 0,6 % après ajustement des salaires et prestations sociales. Plus inquiétant : les ménages les plus modestes seraient les plus affectés, avec une baisse potentielle de niveau de vie allant jusqu’à 1,8 %, car ils consacrent une part plus importante de leurs revenus à la consommation.

Et la TVA sociale ?

En marge de cette mesure, Hervé Marseille a aussi ouvert la porte à une TVA sociale. Il s’agirait ici de financer une partie de la Sécurité sociale via une hausse de TVA, compensée par une baisse des cotisations patronales. Une idée déjà défendue par le patron du Medef, Patrick Martin, mais jugée inacceptable par une partie des syndicats.


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