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Mark Zuckerberg — le patron de Meta — veut visiblement faire de son entreprise le leader mondial de l’intelligence artificielle. Et pour y parvenir, il est prêt à miser des centaines de milliards de dollars dans des infrastructures dédiées à l’IA. L’objectif : bâtir une superintelligence artificielle, plus puissante que l’esprit humain, d’ici 2026.
« Des centaines de milliards de dollars pour construire cette superintelligence »
« Pour notre effort de superintelligence, je me concentre sur la construction de l’équipe la plus élitiste et la plus riche en talents de l’industrie. Nous allons également investir des centaines de milliards de dollars dans l’informatique pour construire cette superintelligence. Nous avons le capital pour le faire« , assure le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, dans un message publié sur Threads, le lundi 14 juillet dernier.
Des data centers aux capacités inédites
La maison-mère d’Instagram, Facebook et WhatsApp envisage la mise en place des centres de données de plusieurs gigawatts exclusivement pour l’entraînement de ses modèles d’IA générative.
Baptisés Prometheus et Hyperion, ces superclusters offriront une puissance de calcul jamais atteinte dans le secteur technologique. À terme, Hyperion pourrait « atteindre 5 gigawatts », soit la consommation électrique annuelle de plusieurs millions de foyers américains.
Ces infrastructures ultra-puissantes permettront à Meta de rattraper son retard sur des concurrents comme OpenAI et Google. Depuis le lancement de ChatGPT, force est de constater que Meta peine à s’imposer dans la course à l’IA générative. Son modèle Llama 4, lancé en avril, a été jugé décevant, arrivant même derrière Llama 3 dans certaines évaluations.
Une guerre des talents sans précédent
Pour atteindre son objectif, le milliardaire a lancé une véritable chasse aux cerveaux. Il a notamment débauché plusieurs ingénieurs de Scale AI, d’Anthropic et même de Google. D’après Sam Altman, PDG d’OpenAI, Meta aurait proposé plus de 100 millions de dollars de prime à la signature à certains de ses employés, ainsi qu’un salaire équivalent.
À voirMaurice : colère sociale à Port-Louis contre le passage de la retraite à 65 ansMark Zuckerberg l’a confirmé dans un mémo interne, relaie Le Monde, précisant que sept anciens d’OpenAI avaient déjà rejoint ses rangs. « Nous disposons du capital issu de nos activités pour le faire », insiste-t-il. Il ambitionne de former « l’équipe la plus dense en talents de toute l’industrie », avec un accès à une « puissance de calcul sans équivalent dans le secteur ».
La Bourse rassurée par cette stratégie
Malgré l’ampleur des investissements annoncés, les actions du géant technologique restent proches de leur record de juin. L’analyste Justin Post, de Bank of America Securities, considère ces annonces comme très prometteuses :
« Nous considérons les commentaires comme un signe de confiance dans la trajectoire des revenus de Meta. […] Meta est le mieux positionné pour une hausse des revenus publicitaires induite par l’IA. »