Rédigé par Lauria DIVEKI
Présents depuis 6h ce matin à l’entrée de la route de Salazie, le collectif Nout’ Gayar distribue des tracts aux automobilistes afin de les sensibiliser aux problématiques qui touchent actuellement la RD48.
« Depuis 2 ans, on subit des assauts sur cette portion de route, la PR +8, avec des éboulis à répétition à cause des purges intensives des falaises", indique la porte-parole du collectif, Cindy Barbe-Robert.
Un ras-le-bol total
La porte-parole dénonce un ras-le-bol par les populations habitant le secteur. « On est excédés. Et on veut vraiment que les travaux prévus dans le COPIL qui devait avoir lieu au mois d’avril se fassent ».
En effet, le plan prévoyait notamment la pose de déflecteurs, la pose de filets pour sécuriser les montagnes ainsi qu'un rehaussement de la chaussée « pour avoir une route digne de ce nom », indique la porte-parole du collectif.
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Car pour elle, ces travaux, annoncés au mois de novembre et qui intervenaient dans la continuité de la sécurisation, devaient avoir lieu dès la fin de la période cyclonique. « Chose qui n’a pas encore été fait » déplore-t-elle.
Un frein au tourisme à Salazie
Ce week-end était prévu le festival Arleo et la 12ème édition de la Salazienne, avec plus de 1200 coureurs présents sur Grand-Ilet. « Les accueillir avec une route dans un état pareil, c'était juste inconcevable ».
Elle dénonce la gestion des fermetures. « Le département ne nous écoute pas, on n'est pas entendus. On a envoyé énormément des mails, mobilisé les médias sur cette action, mais aucun retour de leur part. Alors aujourd’hui, on veut vraiment que la population soit prise en considération, qu’on ne soit pas considérés comme des habitants de seconde zone », conclut-elle.
* Des propos recueillis par Philippe Madubost
